Contrat de rivière
  C. La Charte du contrat de rivière Attert
  3. objectif: Gestion concertée de l'Attert et de ses affluents
 
 

Constat

Les berges de l'Attert sont érodées à de nombreux endroits et la végétation a disparu sur de longs secteurs. Cette situation est liée à la dynamique naturelle du cours d'eau mais également aux crues exceptionnelles de ces dernières années et à l'absence de clôture le long des berges qui permet un pâturage de la végétation ripicole. Ces phénomènes érosifs amènent une très forte turbidité de l'eau en période de crue de même qu'un entraînement des alluvions vers l'aval.
Les aménagements le long de l'Attert et de ses affluents peuvent avoir une influence non négligeable sur l'hydraulique du cours d'eau, sur sa valeur piscicole, naturelle et paysagère. D'où la nécessité d'avoir une gestion intégrée et concertée dans le cadre du contrat de rivière de la vallée de l'Attert.


Problèmes et propositions de solution

Problème 1
Erosion importante de certaines berges de l'Attert et de ses affluents liée au piétinement par le bétail mais également à la dynamique naturelle du cours d'eau.

En zone verte (en dehors des agglomérations), pose de clôtures permettant le développement de la végétation. Ces clôtures seront posées avec l'accord du propriétaire de manière à laisser au cours d'eau un espace de liberté lui permettant de méandrer dans la plaine alluviale.

Promouvoir la protection des ouvrages d'art, des routes, … à l'aide de techniques plus douces dont le génie végétal (à l'aide de plantes indigènes locales) sans pour autant exclure d'autres techniques.
Problème 2
Pose de gabions et d'enrochements, …

Eviter de tels aménagements en zone agricole, lors des réaménagements, veiller à la suppression de ces structures, en tenant compte des contraintes techniques, les remplacer par le génie végétal.

Problème 3
Rectification de cours d'eau, curage, …

Limiter le curage aux agglomérations, redonner aux cours d'eau leur aspect naturel (renaturation) lorsqu'il y a eu rectification en zone agricole.

Problème 4
Manque de concertation entre administrations responsables de la gestion du cours d'eau Attert tout particulièrement au niveau transfrontalier.

Veiller à ce qu'il y ait une concertation où toutes les parties soient représentées lors de la préparation et la réalisation de projets d'aménagement (communes, pêcheurs, administrations de l'Etat ou de la province, propriétaires riverains, agriculteurs, …).

Problème 5
Embâcles, arbres abattus dans le lit du cours d'eau.

Ces obstacles végétaux seront supprimés en priorité à proximité des ponts et autres ouvrages d'art. Afin d’éviter la présence d’arbres couchés dans l’eau, les services compétents veilleront à un recépage régulier des arbres âgés susceptibles de pouvoir tomber dans le cours d’eau.
Notons toutefois que les amas de végétaux peuvent contribuer à une augmentation de la biodiversité (cache pour les poissons) et constituer un frein à l'écoulement de l'eau. De ce point de vue, il conviendrait de ne pas supprimer systèmatiquement les embâcles et ce particulièrement en dehors des zones d'habitat.Notons toutefois que les amas de végétaux peuvent contribuer à une augmentation de la biodiversité (cache pour les poissons) et constituer un frein à l'écoulement de l'eau. De ce point de vue , il convient de ne pas supprimer tous les embacles et ce particulièrement en dehors des zones d'habitats.





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